Que pensez-vous de la bouillie bordelaise pour protéger vos plantes ?

Posté par : ParfumDoux85 - le 20 Octobre 2025

Commentaires (11)

  • Ah la bouillie bordelaise, toute une histoire ! C'est un peu comme le marteau de Thor, tu sais que ça cogne, mais tu te demandes si c'est toujours la meilleure option pour clouer un tableau. Perso, j'essaie de limiter son utilisation au max, surtout depuis que j'ai vu un reportage sur les dégâts du cuivre dans les sols. Pour mes tomates, je teste des macérations d'ortie et de prêle, c'est moins radical, mais ça a l'air de pas mal fonctionner en préventif. Et sinon, pour les rosiers, j'ai planté des variétés plus résistantes aux maladies, ça aide pas mal !

  • L'image du marteau de Thor est assez parlante, je trouve. C'est vrai que la bouillie bordelaise a fait ses preuves, mais le coup du cuivre qui s'accumule, c'est un vrai souci. J'ai lu des études qui montrent que, dans certaines régions viticoles où elle est utilisée intensivement depuis des décennies, on atteint des concentrations de cuivre dans le sol qui dépassent les normes de qualité environnementale. On parle de jusqu'à 200mg/kg de terre, parfois même plus, alors que les seuils recommandés sont souvent inférieurs à 50mg/kg. L'idée des macérations d'ortie et de prêle, c'est intéressant. J'ai regardé ça de plus près, et il semblerait que l'ortie soit riche en azote, ce qui stimule la croissance de la plante et la rend plus résistante. La prêle, elle, contient de la silice, qui renforce les tissus végétaux. C'est un peu comme donner des vitamines à nos plantes, quoi. Mais je me demande si c'est suffisant en cas d'attaque sévère. Pour les tomates, ça peut aller, mais pour les rosiers, j'ai peur que ça ne suffise pas toujours contre la rouille ou l'oïdium. Pour les variétés résistantes, c'est une excellente piste. J'ai vu qu'il existe des rosiers labellisés ADR (Allgemeine Deutsche Rosenneuheitenprüfung), qui sont testés pendant plusieurs années pour leur résistance aux maladies. C'est un bon indicateur de qualité. Mais est-ce qu'ils sont aussi beaux que les variétés plus classiques ? C'est souvent le dilemme du jardinier, non ? En tout cas, je suis d'accord, il faut essayer de trouver un équilibre et limiter au maximum l'utilisation de produits potentiellement nocifs. La rotation des cultures, l'aération des plantes, le renforcement des défenses naturelles... toutes ces petites actions peuvent faire une vraie différence, je pense.

  • C'est super intéressant vos retours ! Perso, j'ai toujours fait confiance à la bouillie bordelaise, un peu par habitude, faut dire. Ma grand-mère l'utilisait déjà dans son potager, alors j'ai continué comme ça. Mais c'est vrai que je me pose de plus en plus de questions sur l'impact à long terme. L'idée des macérations, c'est tentant, mais j'ai peur de ne pas avoir assez de temps à consacrer à ça. Avec mon boulot de charpentier, je suis souvent prise, et le jardinage, c'est plutôt mon moment de détente. Faut que je trouve un truc qui soit efficace sans me demander trop de temps. Peut-être que je pourrais essayer de préparer des plus grandes quantités à l'avance et les congeler ? Faudrait que je me renseigne si ça se fait. Pour les rosiers, c'est le même dilemme. J'adore les variétés anciennes, avec leurs parfums incroyables, mais c'est clair qu'elles sont plus sensibles aux maladies. J'ai essayé de faire des greffes sur des porte-greffes résistants, mais c'est pas toujours une réussite. Faut dire que j'ai pas trop la main verte pour ça. En fait, je me demandais si y'avait pas moyen de combiner plusieurs approches. Par exemple, utiliser la bouillie bordelaise en dernier recours, quand l'attaque est vraiment trop forte, et miser sur la prévention avec des méthodes plus douces le reste du temps. Genre, comme dit Hermione14, jouer sur la rotation des cultures, l'aération, et renforcer les défenses naturelles des plantes. J'ai aussi lu que certaines huiles essentielles pouvaient avoir un effet protecteur, mais j'ai jamais testé. Et puis, je suis tombée sur un site internet, www.bouilliebordelaise.com, qui explique pas mal de choses sur la bouillie bordelaise, mais du coup, ça explique pas vraiment comment s'en passer... Ils parlent des dosages, des précautions d'emploi, mais pas trop des alternatives. C'est peut-être un biais, forcément. En tout cas, vos témoignages me donnent envie de creuser la question et d'expérimenter d'autres solutions. Je vais peut-être commencer par tester les macérations d'ortie sur quelques pieds de tomates, pour voir ce que ça donne. Et je vais regarder de plus près les variétés de rosiers résistantes aux maladies. Si vous avez des noms à me conseiller, je suis preneuse !

  • C'est une bonne approche de vouloir combiner plusieurs méthodes, Sophie. 👍 La bouillie bordelaise en dernier recours, c'est ce que je fais aussi. Pour bien comprendre comment elle agit (et mieux comprendre comment s'en passer !), je vous partage cette vidéo, elle vulgarise bien le truc :

    En gros, le cuivre, c'est un peu comme un antibiotique pour les plantes. C'est efficace, mais faut pas en abuser. 😬

  • Ah, Bâtisseur, toujours la bonne référence vidéo ! C'est vrai que ça explique bien le mécanisme. Genre, on dirait un épisode de "Il était une fois... la vie", mais pour les jardiniers ! 🤩 Sophie, ton idée de combiner, c'est du Goldorak ! Bouillie Bordelaise en dernier recours, et le reste du temps, on sort les gadgets écolos. Perso, j'ai pas testé les huiles essentielles sur les plantes, mais ça me fait penser à un épisode de "Docteur Quinn, femme médecin" où elle utilisait des plantes pour soigner ses patients. Faut voir si ça marche aussi bien sur les tomates ! 😄 Pour les rosiers résistants, les ADR, c'est une bonne piste. C'est un peu comme les labels bio pour la bouffe, ça donne une garantie. Après, faut voir si ça correspond à tes goûts esthétiques. C'est le débat éternel entre la raison et la passion, un peu comme choisir entre Luke Skywalker et Han Solo ! En parlant de ça, je me demandais, Sophie, vu que t'es charpentier, est-ce que tu pourrais pas te fabriquer un genre de "distillateur" pour faire tes propres macérations ? Un peu comme dans "Breaking Bad", mais version jardinage ! 😎 Tu pourrais même utiliser du bois de récupération, ça ferait un clin d'œil à ton métier. Et comme ça, tu pourrais en préparer de plus grandes quantités sans y passer trop de temps. C'est juste une idée comme ça, hein. Mais ça pourrait être un projet sympa pour cet hiver. Et sinon, pour info, j'ai trouvé un article qui parle des doses de cuivre dans le sol. Ils disent que même en agriculture bio, on peut dépasser les limites autorisées si on utilise trop de bouillie bordelaise. C'est un peu comme Dark Vador, même s'il est du côté obscur, il a quand même un cœur. Faut juste trouver le juste milieu !

  • BricoleurPop, tes références sont toujours au top, ça détend l'atmosphère tout en informant. 😄 L'idée du distillateur à macérations version "Breaking Bad", c'est très...créatif ! Mais attention à ne pas attirer l'attention des voisins avec des odeurs bizarres ! 😳 Et concernant l'article sur les doses de cuivre, c'est un point important à souligner. Même en bio, il faut rester vigilant et ne pas tomber dans l'excès. Le bon sens paysan, c'est encore ce qu'il y a de mieux. 🤝

  • Bâtisseur, t'as raison, faut pas que les voisins croient que je me suis reconverti dans la chimie bizarre ! 🤣 Imagine la scène : "Mais non, monsieur l'agent, c'est juste pour mes tomates !" 🤭 Plus sérieusement, c'est vrai que le "bon sens paysan", comme tu dis, c'est la base. Observer, comprendre, s'adapter... C'est moins spectaculaire qu'une vidéo YouTube, mais c'est souvent plus efficace. 😉

  • C'est clair, BricoleurPop, l'image du gars qui se justifie devant les flics avec sa "potion magique" pour tomates, c'est priceless ! 🤭 Mais tu mets le doigt sur un truc : le bon sens paysan. C'est pas juste une question de recettes de grand-mère, c'est une vraie démarche. Genre, observer sa terre, voir comment elle réagit, quels sont les besoins de chaque plante... C'est un peu comme quand je travaille le bois : je regarde les veines, je sens la texture, je m'adapte à ce qu'il me dit. Et Bâtisseur a raison, même en bio, on peut faire des bêtises. J'ai lu un rapport de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) qui montrait que certaines exploitations bio avaient des taux de cuivre dans le sol supérieurs aux seuils autorisés, justement à cause de l'utilisation excessive de bouillie bordelaise. Ils avaient des chiffres qui faisaient peur, genre des parcelles avec plus de 100mg de cuivre par kilo de terre, alors que la norme est souvent autour de 50mg. Faut vraiment faire gaffe. Du coup, ça me conforte dans mon idée de combiner les approches. La bouillie bordelaise, c'est comme un pansement sur une jambe de bois si on ne s'attaque pas au problème de fond. Autant essayer de renforcer les défenses immunitaires des plantes, comme on le fait pour nous. Bien les nourrir, les aérer, les associer avec des plantes compagnes... C'est un peu comme faire du sport et manger équilibré pour être moins malade. Et pour les rosiers, je vais sérieusement me pencher sur les variétés ADR. Quitte à sacrifier un peu le parfum des roses anciennes, si c'est pour éviter de les arroser de bouillie bordelaise tous les quatre matins, ça vaut peut-être le coup. Faut que je regarde ça de plus près. Y'a des sites spécialisés qui en parlent ? Je vais faire mes recherches. En tout cas, merci pour vos conseils et vos références, ça m'aide vraiment à y voir plus clair. Et BricoleurPop, si jamais tu as besoin d'un coup de main pour fabriquer ton distillateur à macérations, n'hésite pas à faire signe ! 😎

  • Attends Sophie, juste une précision sur l'ANSES et les chiffres que tu mentionnes. C'est vrai qu'ils ont sorti des rapports alarmants, mais il faut faire attention à la manière dont ces données sont interprétées. Souvent, ces études se basent sur des moyennes à l'échelle de régions entières, et ça ne reflète pas forcément la réalité de chaque parcelle. Un sol peut être naturellement riche en cuivre, sans que ça soit lié à l'utilisation de bouillie bordelaise. Donc, oui, vigilance, mais pas de panique généralisée non plus !

  • Merci pour cette précision Bâtisseur, c'est important de nuancer et de ne pas tirer de conclusions hâtives. On a vite fait de tomber dans la psychose avec ces histoires-là. Cela dit, prudence reste mère de sûreté.

  • Si je résume bien, on est partis de la bouillie bordelaise et de son utilisation traditionnelle, pour arriver à la question de son impact environnemental, avec le cuivre qui s'accumule dans les sols. Plusieurs pistes ont été évoquées : les macérations d'ortie et de prêle en préventif, les variétés de rosiers résistantes (ADR), et une approche combinée, avec la bouillie bordelaise en dernier recours. On a aussi parlé des chiffres de l'ANSES sur les taux de cuivre, mais en soulignant qu'il fallait les interpréter avec prudence. Et BricoleurPop a même proposé de fabriquer un distillateur à macérations version "Breaking Bad" !